L’accueil des pèlerins au Monastère Notre Dame de Sarrance
Jusqu’à 1000 pèlerins, de toutes nationalités, à pied le plus souvent, rarement en vélo, sont accueillis, chaque année, au Monastère de Sarrance. Ils vont sur le chemin de Saint Jacques, par la voie d’Arles, ou, plus rarement, de l’autre côté, vers Rome et parfois Jérusalem.
Les Frères Prémontrés délèguent leur accueil aux « Hospitaliers », aux bénévoles.
Être Hospitalier à Sarrance, c’est recevoir les pèlerins avec un accueil personnalisé et le plus chaleureux possible. Les hospitaliers ont pour mission « d’être là », disponibles aux pèlerins qui arrivent.
Les deux hospitaliers présents, souvent des retraités actifs, viennent de toute la France, pour une semaine ou deux, en étant hébergés sur place. Ils ont, pour la plupart, déjà marché sur un ou plusieurs chemins de Saint Jacques.
Leur objectif principal est de procurer à chaque pèlerin, un lit en dortoirs (capacité 18 couchages), un dîner reconstituant préparé par une cuisinière, ainsi qu’un petit déjeuner matinal (prestations payantes, mais modiques).
C’est aussi prendre du temps avec les pèlerins, les écouter, leur donner des informations sur l’étape suivante, les commerces où se ravitailler, tous les « petits trucs » pour améliorer leur étape. L’échange et le partage sont au cœur du Chemin.
Tous peuvent prier et participer aux offices, vêpres et complies, sans obligation.
Les Hospitaliers partagent le dîner et le petit déjeuner avec les pèlerins, pour de vrais moments de convivialité et le plaisir de tous. (Même si l’un d’entre eux est végétarien ou sans gluten, il y a toujours moyen de s’adapter).
Ils s’assurent, aussi, quotidiennement, de l’hygiène des locaux, des sanitaires, du linge, et participent aux activités du monastère s’ils le peuvent et s’ils le souhaitent.
Chacun peut, en outre, profiter en silence, du calme et de toute l’énergie de l’exceptionnel cloître, pour un moment de prière ou de méditation. La rencontre avec les frères est facile, un rendez-vous personnalisé peut être organisé, si besoin, entre un frère et un pèlerin.
Une difficulté parfois, mais elle n’est pas insurmontable : la barrière de la langue…